vendredi, novembre 10, 2006

Le WHITE SLAM SELON STEEVE COLLARD

"Si tu veux vraiment slammer, c'est pas dur : tu joues 8 heures par jour pendant trois semaines et tu fais 6 slams. Non, mais en regardant bien attentivement apres la casse quel pion jouer apres l'autre, il y a souvent moyen. il y a des slams faciles dans le sens où tout est quasiment ouvert, les slams avec bombes pas trop difficiles et les slams durs à faire avec plusieurs deep cut qui te replacent progressivement le jeu. La casse est tres importante. il faut travailler son grip et avoir une casse elastique et puissante : ça aide. Mais il n'y a pas deux casses pareilles. Garder la concentration est essentiel. Beaucoup de joueurs qui commencent le carrom revent entre guillemets de slammer, par pure satisfaction personelle et également par besoin de reconnaissance de la grande famille carrom. Même ici au sri lanka ou en Inde, beaucoup de personnes te demandent : "Can you like break then put all the coins? Yes? Ohhhh very good my friend!! " ll découle du premier slam une joie immense, en général, on saute partout et on a envie d'embrasser tout le monde!! Ça me l'a fait lors de mes premiers slams dans la gallerie d'un grand centre commercial dans laquelle j'animais un stand carrom, mais les gens ne comprenaient pas ma joie... C'est aussi une victoire sur soi même. c'est difficile à gérer psychologiquement car on sent le slam venir quant il ne reste plus que deux pions, et en general dès qu'on pense au slam c'est foutu ! Par contre quand tu as deja slammer 5-6 fois ça parait plus facile, tu te dis "Tiens dis donc je vais slammer mais sans pression aucune". Jai fait mon dernier contre un ancien champion national sri lankais, J'etais bien content (mais bon, il m'avais fait un serie de 8 pions sur le board d'avant alors faut pas deconner, oh!! Quelle joie aussi de partager son nouveau slam avec des potes carromeurs!" "If you want do white slams, it's not hard : play 8 hours a day during 3 weeks and you will do 6 slams. No, but you had to precisely observe all coins after the strike, and play each coin in the good order, it's often possible. there are "easy slams" when all the coins are opened and easy to pocket. In using "bombs", some slams are not so difficult to do, then there are "hard slams" with several "deep cuts" that progressively move the coins in a good way. The strike is very important. You have to work your break so that you have an elatic and powerful break. It's very useful. But there are no two strikes, two breaks identical. To keep concentration is crucial. Lots of begginers "dream" of making white slam, for personnal satisfaction and to be recognized by the big family of carrom players. Even here in Sri Lanka, or in India, lots of people ask : "Can you like break then put all the coins? Yes? Ohhhh very good my friend!! " When you do your first slam, you are very very happy : generally you jump every where and you would like to embrace everybody around you. When I did my first slams, I was animating a carrom stand in hall of a mall, but people around didn't understand my happiness. To do a white slam is also a personnal victory, because it's psychologically hard to cope with, when only two coins stay on the carromboard : generally you begin to think about slam and generally you fail. But when you have already done 5 or 6 slams, it seems easier and when only two coins stays on the board, in your head,you are just thinking "ok, i'm going to do a break to finish", but you are not under pressure. I did one of my last slam during a play against a former Sri Lanka National Champion, i was very please (but he just have done a 8 coins-pocketed serie during the former board, so it was just necessary...To end, i will say tht it's ever a great happiness to share and explain his last slam with his carrom players friends"

1 commentaire:

Flexbust a dit…

Merci Steeve pour ces quelques mots. Tu rappelles que le white slam ne doit pas forcément être une finalité en-soi. On peut s'acharner à vouloir à tout prix réaliser un white slam, quitte à recasser dès qu'une série s'achève ou qu'on rate ça casse (Mais on l'a tous un peu fait, non ?...) parce que l'on ne travaille que la casse et pas suffisament toute la palette de coups. de la même façon d'excellents joueurs qui maîtrisent le carrom et le prouvent en tournoi ou en salon ne font pas forcément beaucoup de slam. Le slam serait plutôt un indice qu'une preuve du niveau de jeu. Et donc il est plus utile de s'entraîner en faisant des séries de coups (bombes, directs, bandes, appuis, toute la gamme des cuts, etc.) et de les appliquer ensuite pendant des boards que de tenter le slam pour le slam.